Le groupe revient avec un second opus. On y retrouve un langage musical distinct, développé au fil du temps, de façon isolée et par nécessité. Sur l'île, des mélodies sont frappées sur ce qui pourrait être des coquilles ou des épines. Les rythmes sont éraflés, balayés, rayés à nouveau. Comme d'autres groupes tellement acclamés pour leur concert plein d'énergie, Palm a été accablé par la comparaison constante entre leur albums studio et leur tournée. Sur Rock island, ils rendent cette discussion fatigante sans intérêt, en utilisant la forme de l'album pour présenter ce qui ne pourrait jamais être complètement vivant, en réservant pour la performance ce qui ne pourrait jamais être complètement reproduit.